Name : INWARD

Country: FRANCE

Myspace : http://www.myspace.com/inward2

Line-up :

SecondSpirit (guitars, bass, synth, vocals, production)
Jaded Pathseeker (drums and lyrics)

Reviews :

Lord Of Metal - http://www.lordsofmetal.nl/- 75/100
Inward; not the catchiest name for a death metal band. Well, it is something different from the gore inspired names. When this disc is spinned, it is not the most sparkling death metal being blasted into the atmosphere, and that is meant in a positive way. It is either calmer and slower death metal or a faster variant that just passes by in a certain relaxing way, but always with great demonic vocals. There is tension there (especially on the tracks 'Fallen Godman' and 'Ashes Of Humanity'), and on the whole it sometimes reminds of Usipian when it comes to the album's feel, only more epical, bordering on a likeness to Aeternus but with a melancholic twist.
It is obvious this band used to play black metal, as the slower and depressing character has been maintained. A bit similar to Krieg's more miserable tunes as heard on 'The Black House.' Inward's 'Ruins Of Inland' is quite entertaining, especially after repeated spins.

---------------------------------------

Kaosguards - http://www.kaosguards.com/
Alors que le premier album des français d'Inward était sorti il y a quatre ans en auto production, c'est seulement cette année que la maison de disque Aura Mystique le réédite, et on ne peut que s'en réjouir ! « Ruins Of Inland » est en effet une véritable petite révolution officiant dans un registre black/death à tendances atmosphériques, dégageant une noirceur sans compromis, qui a de quoi glacer le sang de même ses auditeurs les plus tenaces.
Le secret d'Inward, c'est de prendre de vieux riffs bien gras en mid-tempo style death old school, de rajouter une voix black metal, et de compléter subtilement le tout par quelques nappes de claviers inquiétantes.  Les deux musiciens, Karl Dallara (tous les instruments) et Jaded Pathseeker (batterie), ne se sont pas contentés de composer des morceaux et de les assembler dans un certain ordre afin de faire l'album.
Non, « Ruins Of Inland » c'est bien plus que ça. Tous les titres ont été placés intelligemment, ce qui donne une écoute progressive de l'album. Certains moments transporteront l'auditeur dans des lieux quelque peu angoissants (« Past »,  « Born From Chaos » ), alors que d'autres l'emmèneront dans des terres de guerres et d'ultra violence («  Fallen Godman » ) illustrées par d'apocalyptiques blasts. Les passages les plus étonnants du disque sont sans aucun doute les deux instrumentales (dont la dernière totalement en acoustique) qui terminent l'album sur un ton dramatique. Deux titres qui pourraient traduire des paysages post apocalyptiques dévastés après un terrible carnage.
Mais la chose la plus frappante de l'album est sans doute la noirceur qui s'en dégage, ne laissant aucun répit à la moindre petite once de lumière qui oserait s'aventurer dans l'univers ténébreux d'Inward.

---------------------------------------

VS-Webzine - http://www.vs-webzine.com/
Voici un groupe français qui existe depuis 2002 et dont je n'avais jamais entendu parler. Il faut dire que le groupe n'est en fait constitué que de deux personnes, formation plutôt insuffisante pour se produire sur scène. Les activités du groupe se réduisent donc à leurs incursions en studio. Incursions, desquelles sont sorties "Selfdestruction Sphere", une démo en 2002 et ce "Ruins of Inland"... en 2004. Pourquoi parler de cet album aujourd'hui allez-vous alors me demander ? Tout simplement parce que Aura Mystique a eu l'excellente idée de ressortir cet album passé peut-être un peu inaperçu lors de sa sortie en autoprod'.
Ca serait vraiment dommage de passer à côté de cet album et de ce groupe. En effet derrière INWARD se cache SecondSpirit en charge des guitares, de la basse, des synthés, du chant et de la prod' et Pathseeker qui s'occupe de la batterie. SecondSpirit est loin d'être un inconnu puisqu'en dehors de INWARD, il officie également au sein de XEÖHL, une formation de black metal qui ne manque pas d'humour mais on le retrouve aussi dans INGENS et surtout dans les très prometteurs COMO MUERTOS. Bref un CV des plus alléchants qui laisse augurer quelque chose de bon pour ce "Ruins of Inland".
Si la démo semblait apparemment plus orientée vers le black metal, avec ce premier album, INWARD brouille les cartes. Le black metal est encore bien présent dans la musique du groupe mais INWARD s'est maintenant tournée vers un death metal auquel viennent se greffer tout un tas d'influences diverses et variées qui forment un patchwork musical demeurant tout de même à 100% dans la sphère metal. On trouve donc outre le black, du death bien puissant, notamment grâce à une production vraiment pas dégueu, à la fois claire et puissante; on trouve également du heavy, du dark, voire même un peu de doom ici ou là et quelques éléments atmosphériques.
Avec tout cela le groupe nous a concocté sept morceaux de très bonne facture qui forment un ensemble à la fois homogène mais également bien varié que l'on ne se lasse vraiment pas d'écouter. Le groupe manie désormais avec une maestria impressionnante, les enchaînements entre parties mélodiques et passages bien brutaux. Sur ce "Ruins of Inland", il y a dans ce domaine vraiment quelques perles, quelques-uns de ces enchaînements que l'on repère vite et que l'on sent arriver avec délice à chaque écoute. C'est bien simple, dans le genre, je n'ai pas souvenir d'avoir eu quelque chose d'aussi efficace dans les esgourdes de puis le "Crimson" de EDGE OF SANITY, c'est tout dire...
Un très bon album donc mais un groupe dont la maturité n'est pas encore totale sur ce premier album. Espérons donc que INWARD lui donnera rapidement un successeur (puisque ce "Ruins of Inland" date déjà de 2004), histoire que l'on puisse voir s'ils sont à la hauteur des espoirs que l'on est légitimement en droit de fonder sur eux.

---------------------------------------

Spirit Of Metal - http://www.spirit-of-metal.com/ - 14/20

---------------------------------------

Les Accros Du Metal - http://www.lesaccrosdumetal.com/ - 18/20
Inward vous connaissez ? Ben non, parce que c'est encore un cd signé Aura Mystique, et comme pas mal de précédents, un cd de qualité. En fait, la grande force de Inward, réside dans l'union d'un Death Métal a la vielle école, avec des passages atmosphérique digne de groupes actuels comme Aabsinthe. Ainsi, comme le veux la tradition, le cd s'ouvre sur « Past », morceau d'une boucherie, et dont les sont fuzz très ras des guitares, résonne avec une basse vrombissante. Un peu comme Electric Wizzard, en version speed et avec des vocaux vraiment caverneux. On voit sur ce morceau, que pour un deuxième album, le son rend vraiment très pros. Les parties de chaques instruments sont vraiment impeccable, comme en témoigne les quelques larsens maîtrisés au fil de ce morceau, ou encore une double pédale présente, mais pas omniprésente chez le batteur, qui dévoile un jeu vraiment très . fin dira t - on pour du Death, ou les pointures aujourd'hui de Death New School font office de véritables bourrin. Son compatriote Guitariste/bassiste/vocaliste n'est pas non plus un manchot, comme en témoigne le solo sur « Ashes of Elements », aux sonorités très organiques, dépassant de très loin les mélodies pompeuses des derniers Carcass.
Concernant les passages atmosphériques, c'est une autre paire de manche, bien qu'ils soient présent, pour la majeure partie sur les deux derniers morceaux de l'album. L'avant dernier, « Ashes of Humanity », reprend le grain de la disto de « Ashes of Elements » en partie de guitare rythmique, pour laisser une voie Lead, pleine de reverb somptueusement dosée, et dont la subtilité ( due au volume faible de celle - ci ) nous prends encore plus a cour. La mélodie quant à elle, serait digne de passages entièrement acoustique, ce qui va se produire sur l'outro de l'album, sobrement intitulée « . », uniquement composée d'une ambiance faite de bruits, et d'une guitare acoustique.
En somme, cet deuxième opus, est comme une réactualisation des vieux albums death de 80's, la poussière en moins, due a la prise de son, et au mastering incroyable qu'il y a eu sur l'opus, et de merveilleux passages acoustiques en plus. En un mot, c'est une merveille !

---------------------------------------

Lord Of Winter - http://www.lordsofwinter.com/ - 7.5/10
Inward est pour moi un découverte, ne les ayant pas connu par le biais de leur démo 2002 « selfdestruction sphere », et autant dire que j'ai été soufflé, cela pour plusieurs raisonS. Déjà, le groupe officie en duo, ensuite ce premier longue durée est une autoproduction avec un son de qualité, et enfin.quand on met ces deux premières données et que l'on écoute l'ensemble, on tombe de sa chaise (enfin de n'importe quel endroit où l'on aurait pu être assis en fait).
Oui, Inward est le genre de groupe qui fait plaisir dès la première seconde, et qui sait ne pas vous lasser ensuite en restant original, suivant un concept étonnamment élaboré pour le style, autour de l'Homme (dans une vision assez pessimiste de cet être égocentrique et finalement assez juste). Ce qui flatte l'oreille, c'est la prod qui est vraiment puissante, convenant très bien au groupe qui a l'art d'asséner des riffs couillus et lourds ; on a parfois même l'impression d'un son dark metal à la Aeternus (flagrant sur les deux premiers titres) ! Le genre musical d'Inward se rapproche plus du death metal, par les riffs et le chant, mais j'ai préféré le qualifier de métal extrême, car le duo pioche un peu partout des influences : thrash, dark, death, black.
« Past » débute le disque en proposant un mid tempo assez varié, mais diablement efficace en alternant passages puissants moshables et d'autres plus atmosphériques. « Conception/genesis » enchaîne de suite (il n'y a pas de coupure entre les titres), sentant bon le death metal sur les parties rapides et dark metal sur celles plus lentes. On sent ici une technique irréprochable, mais sans pour autant assister à un déballage superflu, ce qui est encore un bon point. La tuerie continue avec les deux morceaux suivants : « born for chaos », qui séduit par son refrain et la variété de ses rythmiques, tandis que « ashes of elements » se la joue rouleau compresseur, beaucoup plus direct, avec une fin quasiment à la Morbid Angel. Le cinquième morceau, « fallen godman » fait office de transition entre la violence dans titres précédents, et le côté plus lancinant, atmosphérique des deux instrumentales à suivre. Le groupe joue ici plus sur les ambiances, et il y apporte beaucoup de soin. Ce sentiment est vérifié sur « ashes of humanity », dans un registre dark/doom (comme un Shape Of Despair qui aurait perdu son claviériste et son chanteur !) terriblement efficace, où l'on se sent vraiment partir. La septième piste prolonge le voyage par le biais de guitares acoustiques qui semblent nous plonger dans une époque intemporelle ou simplement reculée. Initiative soulignant encore la variété d'Inward et faisant aussi un petit rapprochement avec leurs compatriotes de Solekahn.
En somme, vous l'aurez déjà compris, ce disque sur environ 36 minutes est hautement satisfaisant et bien foutu, donc il n'y a aucune hésitation quant à l'attribution d'une très bonne note ! Mais tout de même, c'est assez dingue de se remémorer à chaque fois que c'est autoproduit, donc messieurs des labels, à vous de jouer à présent...

---------------------------------------

Apollyon - http://www.apollyon.kiev.ua/
A very interesting debut CD of young project from France, performing dark classic Death Metal in the Swedish traditions. "Ruins Of Inland" was recorded in 2004 and now reissued by the label Aura Mystique with a bit modified design. At the moment INWARD consists of only one man named Second Spirit, and in the album recording also participated the drummer Jaded Pathseeker who wrote all the lyrics, moreover. Project's music takes its beginning from such bands as DISMEMBER (mostly) as well as HYPOCRISY, ARCH ENEMY and old GODGORY, but despite great similarities it's very unique and identity and, moreover, complex in the technique of performance. Many dark moments created by a variety of electronic samples. Recommend to all judges of Death Metal without exception.

---------------------------------------

Taste Of Black - http://www.taste-of-black.ch/ - 8.4/10
Das mag ich. Ein vollkommen unbekannter Name, keine grossen Erwartungen. Allerdings lässt der Name Aura Mystique darauf schliessen, dass sich hinter dem Duo Inward etwas qualitativ Hochstehendes verbergen muss. Und so ist es dann auch. Inward, das sind zwei kreative Köpfe, die vernichtenden, emotional labilen und teilweise enorm psychotischen Black/Death Metal erschaffen, dabei sowohl Altes aufgreifen als auch vollkommen neue Pfade der menschlichen Abgründe beschreiten und dabei technisch mit einem Auge in Richtung Deathspell Omega schielen, ohne allerdings deren chaotische Genialität zu erreichen. Das Grundgerüst besteht aus rohen Riffs, oft verdrehten Beats, einer Menge Breaks und verzerrtem Gesang, aufgewertet werden die sieben Stücke (inklusive zwei Instrumentalen) durch subtile, stimmungsmachende oder besser -vernichtende Melodien, die sich ganz sachte den Weg an die Oberfläche kämpfen und nach und nach die Atmosphäre mit verstörender Disharmonie ausfüllen. Das Klangebilde, das dabei entsteht, hat sowohl bizarr schöne als auch absolut hässliche Züge und weist somit schon beinahe eine schizophrene Gestalt auf. Dazu passen auch die ausufernden Gitarrensoli im eröffnenden "Past", das hintergründige, hallige Gewisper in "Conception/ Genesis" oder die Samples und der abgehackte Marschrhythmus in "Born From Chaos", das ausserdem ein fast Chuck Schuldiner-artiges Solo aufweist; manche Songs sind auch einfach nur brutal, wie "Ashes Of Elements". Die Band klingt meines Erachtens manchmal etwas skandinavisch (Black Metal) bzw. Amerika (Death Metal), ohne sich jetzt auf irgendwelche Namen festlegen zu wollen. Die Quintessenz bleibt die gleiche: Inward verdienen unbedingt die Aufmerksamkeit der hiesigen Belegschaft, die über den Tellerrand des üblichen 08/15-Brunz hinaussschaut. Frankreich mausert sich immer mehr zur Topadresse in Sachen herausragender, neuer, eigenständiger, fanatischer extremer Metal. Inward sind ein weiterer Stein in diesem grossen Mosaik. Man möge ihrer Kunst mit Hingabe lauschen und ihre zynisch-finalistische Lyrik aufmerksam lesen.

---------------------------------------

Metal.de - http://www.metal.de/ - 6/10
Fast wäre ich geneigt zu sagen, dass mich INWARD etwas verwirren. Auslöser für meine Ratlosigkeit ist "Ruins Of Inland", das Debüt der Franzosen. Angefangen beim Veröffentlichungstermin, wovon mir (mindestens) drei verschiedene vorliegen. Metal-Archives.com spricht vom Jahr 2004, die Band selbst nennt 2006 als das Jahr des Erscheinens der Platte, weißt aber auch mehrfach darauf hin, dass das "neue Album" im April 2008 erscheinen soll (was so auch falsch ist). Aber was soll man auch erwarten, wenn der echte Name des Hauptmusikers, Chefs (oder was auch immer) Karl Dallara ist?!
Dies bringt uns auch schon zur nächsten ungeklärten Sache: Wer steckt eigentlich hinter INWARD? Bekannt ist nur, dass ein gewisser Second Spirit 2002 mit seinem Gefährten Jaded Pathseeker die Band gründete und das Demo "Selfdestruction Sphere" veröffentlichte.
Damals spielte man noch Black Metal, heute haben sich die beiden dem atmosphärischen Death Metal verschrieben. Wenn man davon ausgeht, dass der für Schlagzeug und Texte zuständige Jaded Pathseeker noch mit von der Partie ist, das Booklett führt ihn zumindest auf, im Netz gilt er schon als Ex-Mitglied.
Die Black-Metal-Vergangenheit hört man INWARD schon noch an. Zum Beispiel wenn Second Spirit die tiefen, oft auch verzerrten Growls einpackt und die Kreischstimme aus dem Keller holt. Auch die Atmosphäre der vom (erhofften?) Untergang der Menschheit handelnden Songs erinnert in ihrer Kälte und Dunkelheit an das Schwarzwurzelgenre.
Hauptsächlich spielen die Zwei aber wie erwähnt Death Metal.
Die Beschreibung auf dem Infoblatt, INWARD würden "Death Metal basierte Musik mit verschiedenen Stimmungen" spielen ist aber falsch, genauso wie der Hinweis auf der Labelhomepage: "INWARD spielen Old-School-Death-Metal!". Die goldene Mitte trifft es wieder einmal. Das Grundgerüst bildet tatsächlich ziemlich roher Death Metal (man könnte es beinahe schon Old School nennen), darauf kleistern die Franzosen dann Schichten, bestehend aus Doom, psychedelischem Gitarrengeschrammel und Black Metal.
Ein wenig geht diese Mixtur in Richtung alter OPETH, wobei INWARD nicht den Level der Schweden erreichen. Die im Vergleich um einiges aggressiveren Franzosen können, was kompositorisches Geschick und Spielfertigkeit angeht nicht mit den heutigen Meistern des Progressive-(Death)-Metals mithalten.
Und so ist "Ruins Of Inland" auch kein für die Metallandschaft wirklich notwendiges Album geworden, egal ob es jetzt schon vor vier Jahren, oder doch erst vor wenigen Wochen veröffentlicht worden ist.

---------------------------------------

The Metal Crypt - http://www.metalcrypt.com/ - 3.75/5
Inward was presented to me as a Death Metal band, so I was not too enthusiastic about the perspective of reviewing it. On the other hand, it was coming from a small label that brought home some neat darkness, so I figure I should give it a try!
All in all, it happened to be not too insufferable, and I would go as far as saying that many parts on this disc are actually enjoyable. First, this is not your everyday brutal/repetitive/boring or typical Gothenburg type of Death Metal, quite the contrary. Inward's music has more of an old school edge while borrowing, to my selfish pleasure of course, elements from the Black Metal arts. Here we are dealing with a two piece band: Jaded Pathseeker (drums and lyrics) and Second Spirit on guitar, bass and vocals. On Ruins of Inland, one can hear various type of music. About half of it is more of the extreme style with those fast/furious beats, tremolo picking, double basses and so on. Then you have the more diversified, and much pleasant aspects of their art. Those moments consist of moderate paces, raspy vocals, crunchy guitar work, some atmospheric keyboards and even the nice sound of an acoustic electric guitar. The closing instrumental, "..." is where it can be heard, along with thunder and electronics. That composition is preceded by another nice instrumental with heavier tones, called "Ashes of Humanity". The opening song, "Past", mixes crushing guitars with darkness, in a mysterious, slightly progressive musical structure.
Ruins of Inland is worth trying, if you're willing to listen some Death Metal somewhat different from what the major labels want you to believe what Death Metal should sounds like.

---------------------------------------

Masterful Magazine - http://www.masterful-magazine.com/ - 6/10
French semi-melodic death metal that flirts with doom metal and symphonic elements. Initially independently released by the band in 2004, but now kindly re-issued by France's Aura Mystique Productions for wider distribution. Originally a two-piece but now reduced to a one-man project, Inward is the vision of sole member Karl Dallara. In many ways "Ruins Of Inland" blends old school death metal with its modern day counterpart while remaining, switching from melodic to gloomy in the process. The record goes through a number of sudden tempo changes from melodic melancholy to insane blasting fury in just a few seconds and often in the same song. In both aspects Inward is quite accomplished as Dallara is able to seamlessly integrate these atmospheric and melodic passages in ruthlessly fast sections with hammering drum salvos. The abundance of gloomy doom parts and psychedelic sounding leads/soli also add greatly to the macabre atmosphere of this record. In its straightforward brutality "Ruins Of Inland" is quite reminiscent of Nile's debut "Amongst the Catacombs Of Nephren-Ka" while its melodic and symphonic counterpart has something of mid-period Amorphis. It is this sense of adventure that makes Inward stand out from many of its contemporaries. The production is solid all around with a thick but clear guitar tone, audible bass lines and a fitting drum production. The artwork, design and lay-out are fitting, but not really spectacular in any way. While this band is by no means revolutionizing the genre as of yet, they certainly do a relatively fresh take on it.

---------------------------------------

Metalship - http://metalship.org
La scène française n'en fini pas de nous faire des surprises !
C'est aujourd'hui au tour d'Inward de pointer le bout de son nez avec « Ruins Of Inland », un album qui s'annonce très prometteur pour le futur du groupe.
Ce premier disque enregistré en 2004 ne voit le jour qu'aujourd'hui pour causes de problèmes au sein des différents labels censés promouvoir cette ouvre.
Cependant l'attente aura été récompensée car la musique qui se dégage de l'âme de Inward est assez prenante. Tout d'abord, le son est excellent et très organique. Très peu d'artifices viennent « améliorer » la musique qui reste pure et qui respire. Chaque instrument s'entend parfaitement sans qu'aucun ne noie l'autre.
Le style musical dans lequel évolue Inward est une excellente alchimie entre black et death, le tout en restant assez ambiant, voire même doomisant sur certains morceaux assez lents et aux riffs répétitifs. Quelques solos viennent se greffer ici et là tout au long de cette aventure froide et malsaine. La musique semble très mature et c'est ce qui vient ajouter du charme à Inward. En effet, Inward se moque de la vitesse d'exécution de sa musique, mais préfère se concentrer sur sa qualité. L'esprit qui se dégage de cette oeuvre est sans aucun doute assez old school, on sent une production à l'ancienne, ce qui n'altère en rien le rendu final qui a un son plutôt bon. On ilagine clairement un musicien derrière chaque instrument, et on n'a pas l'impression d'un chaos sonore comme ça peut être le cas pour certains groupes, notamment pour les premiers albums.
Les paroles (en anglais) traitent du rapport de l'Homme à la nature, comme une introspection, ce qui est justifié par le terme « Inward » qui signifie « en direction de l'intérieur ».
L'album se compose de sept titres pour une durée de 35 minutes environ, ce qui est relativement court pour un disque comme celui-ci et on reste un peu sur sa faim tant la musique est envoûtante. Attendons donc la suite avec patience en espérant qu'un second opus sorte plus rapidement que le premier.

---------------------------------------

BRUTALISM - http://www.brutalism.com
From France comes this metal band that try to explore the boundaries and not being limited to one style. It has its roots in black and death with the cold and brutal vocals, forge drumming and atmospheric guitars with nice leads. Tempo of the songs is various from mid to fast tempo. Melody is no dirty word and very common. The musical moods are mixed and go from pure aggression to the nice compelling track "Ashes of humanity". Fine disc that is easy listening and enjoyable.

---------------------------------------

Metallian n°39 - http://www.metallian.net
Décidément, les formations hexagonales n'ont pas du tout envie de se fondre dans la masse des groupes métal et font tout pour se faire remarquer par leur originalité. Pour preuve, ce Ruins of Inland d'Inward qui sort des sentiers battus et nous plonge dans une aventure sonore de sept titres. Sept titres empreints d'évasion, de rêve, de violence, de perversion et même de charme. Même si cet album d'Inward reste le fruit de l'imagination de seulement deux protagonistes, le résultat reste assez impressionnant, et en écoutant ce CD en toute tranquillité, il est impossible de ne pas s'abandonner à cette musique d'une folle diversité. Aussi bien black que death, heavy ou mélodique, dark ou même doom, Ruins of Inland passe non seulement en revue toutes les influences de la scène métal, mais son principal avantage est de nous plonger au cour d'une musique qui vit, respire, change tout le temps et nous transporte dans un univers irréel teinté de poésie et de destruction. Autant dire que ce genre d'album ne fera pas la fortune des grosses compagnies qui recherchent la diffusion de masse, la facilité et une copie parfaite de tout ce qui est distribué à grande échelle. Par contre, Ruins of Inland reste le parfait exemple d'un album peut être pas encore très mature, mais en tout cas bourré de talent, de professionnalisme et de savoir-faire. Certainement pas accessible pour l'ensemble des fans de métal par sa complexité, Ruins of Inland ne demande qu'à être écouté sereinement, et nous pouvons vous jurer qu'à cette condition, il développera une aura oppressante et jouissive que très peu d'albums peuvent revendiquer...

---------------------------------------

Guts Of Darkness - http://www.gutsofdarkness.com/
[...]L'ambiance de l'album est bien sombre et pesante avec des vocaux bien puissants et présents m'ayant fait parfois penser à Mourning Dawn (et oui !), en plus death et caverneux mais tout aussi profond. La basse a un son de folie, rappelant parfois Black Witchery (!), c'est vous dire si dans les parties brutales ça déménage ! Tout cela pourrait paraitre banal après tout, du bon gros metal extrême qui tâche, mais ce n'est pas tout, le rythme sait se faire plus lent, des parties atmosphériques plus calmes font parfois leur apparition, donnant un p'tit côté Negura Bunget pas déplaisant (surtout le dernier morceau), les structures se font aussi plus complexes.[...]

---------------------------------------

La Part d'Ombre - http://lapartdombre.free.fr
[...]c'est sous une production sombre et cette fois nickel et assez puissante qu'INWARD revient faire parler les esprits du néant. Officiant toujours dans un dark métal obscur, de cette évolution l'on constatera que la formation s'est tournée plus encore vers l'extrême ;et paradoxalement aussi vers les ambiances et la mélodie; fleuretant de temps à autre les rythmiques du death sans pour autant en franchir la barrière. Un dark métal qui s'en trouve être ainsi plus rigide ou technique, non pour déplaire car offrant aux structures en certains passages une ossature de fer bien assemblée par des riffs lourds. Mais là où le charme s'attèle en complicité à ce métal extrême est dans cette mélodie encore présente et toute aussi développée, que ce soit auprès de l'instrumentation et des riffs, à travers les nombreux breaks envoûtants, les quelques arpèges acoustiques accompagnant fort bienvenues, les avancées mid tempo ou encore l'atmosphère globale qu'appuie d'une sombre mélancolie le synthé disséminé et pourtant léger..[...]